Cyberattaques : adoptez une réactivité maximale pour protéger votre entreprise
En France, 50 % des PME sont touchées par une cyberattaque, chaque année. 30 % d’entre elles constatent une recrudescence des incidents lors des congés, week-ends ou jours fériés alors qu’elles sont les plus vulnérables…
Dès lors, comment se protéger efficacement ? Quels dispositifs adopter pour ne pas laisser d’ouverture aux cybercriminels ? Cet article vous donne les clés pour renforcer votre sécurité numérique et assurer une surveillance permanente, même lorsque vos équipes ne sont pas disponibles.
La stratégie des cybercriminels : exploiter les failles temporelles
Pourquoi les périodes creuses sont-elles des cibles privilégiées ? L’approche des pirates s’appuie sur l’anticipation et l’analyse des comportements des entreprises. En observant les habitudes des équipes IT, ils détectent les moments où la surveillance s’affaiblit, ce qui rend les intrusions plus discrètes et les réactions plus lentes.
Ainsi, les mois d’été et les fêtes de fin d’année deviennent des fenêtres d’opportunité idéales :
- 65 % des incidents surviennent pendant les fêtes de fin d’année.
- Le phishing connaît une hausse de 50 % en été car les employés sont souvent en déplacement ou en congé, et donc moins attentifs aux tentatives d’hameçonnage.
De plus, les organisations en sous-effectif s’appuient davantage sur des processus automatisés et des règles préétablies, laissant peu de place à la détection préventive des comportements suspects.
Les conséquences d’une réaction tardive
Un retard dans la détection d’une intrusion risque de transformer un simple incident en véritable catastrophe. Plus le temps passe, plus les dommages s’étendent et deviennent complexes à gérer.
1) Perte de données critiques : un risque majeur pour l’entreprise
Un système compromis peut entraîner le vol, la suppression ou l’altération de fichiers essentiels. Base clients, documents confidentiels, historiques de transactions… Une fuite ou une destruction de ces données paralyse l’activité et met en péril la continuité des opérations.
2) Conséquences financières lourdes
L’impact économique d’une cyberattaque ne se limite pas au paiement éventuel d’une rançon. En effet, plusieurs coûts viennent s’ajouter :
- Perte de chiffre d’affaires due à l’interruption des services.
- Remplacement des équipements défectueux ou compromis.
- Intervention d’experts en cybersécurité, parfois en urgence, ce qui augmente la facture.
Selon IBM, le coût moyen d’une violation de données pour une PME s’élève à plus de 100 000 euros.
3) Réputation écornée et perte de confiance
Lorsqu’une infrastructure subit une intrusion, clients et partenaires s’interrogent immédiatement sur la fiabilité des mesures de protection mises en place. Effectivement, une brèche dans la sécurité numérique génère souvent :
- Une détérioration de l’image de marque : en particulier si l’incident est médiatisé.
- Une perte de clients : notamment dans les secteurs où la protection des données est un aspect différenciant.
- Un risque juridique : avec de potentielles sanctions en cas de non-conformité au RGPD ou à la future directive NIS2 (dont nous vous parlons très prochainement !).
4) Propagation incontrôlée et gestion de crise difficile
Une intrusion mal contenue affecte parfois les partenaires interconnectés, ainsi que d’autres systèmes de l’entreprise. D’où l’importance d’une intervention rapide pour bloquer toute escalade et limiter les pertes de productivité.
Anticiper les périodes de faiblesse : les bonnes pratiques
Une stratégie d’anticipation et une surveillance constante sont essentielles pour minimiser les risques.
- Planifier un audit de cybersécurité avant chaque période sensible afin d’identifier les vulnérabilités potentielles.
- Mettre en place des alertes automatisées, capables de signaler toute activité suspecte en l’absence des équipes.
- Renforcer la surveillance grâce à un SOC, pour analyser les comportements en temps réel et intervenir rapidement.
En effet, un SOC constitue la meilleure réponse face à des menaces évolutives et imprévisibles. Mais comment fonctionne-t-il exactement ?
Sécurité proactive : l’efficacité d’un SOC face aux cyberattaques
Les cyberattaques évoluent, afin de devenir plus discrètes et sophistiquées. De ce fait, une surveillance continue et une expertise humaine s’impose pour détecter les signaux faibles et agir avant qu’un incident ne paralyse l’activité. C’est là qu’intervient le Security Operations Center (SOC), un véritable poste de commandement dédié à votre cybersécurité.
Un SOC : bien plus qu’un simple logiciel de cybersécurité
Les outils classiques, comme les antivirus et EDR, détectent uniquement des protocoles identifiés dans leurs bases de données. Or, les hackers exploitent de plus en plus des failles inédites et des techniques d’évasion avancées, rendant ces solutions insuffisantes. Couplé à votre EDR, un SOC améliore la surveillance continue et la gestion précoce des incidents de cybersécurité.
Contrairement à un système automatisé qui applique des règles figées, cette technologie repose sur une équipe d’experts en cybersécurité dont le rôle est d’analyser les comportements suspects en temps réel.
Pourquoi un SOC fait la différence ?
Un Security Operations Center apporte plusieurs avantages majeurs :
- Surveillance en continu (24/7) : l’analyse des activités suspectes ne s’interrompt jamais, y compris en l’absence des équipes internes.
- Détection des menaces avancées : les hackers évoluent, un SOC s’adapte en étudiant leurs nouvelles méthodes.
- Intervention rapide : en cas de danger confirmé, des experts interviennent immédiatement pour limiter les dégâts.
- Rapports détaillés : chaque incident est documenté avec des explications claires et des recommandations d’action.
Cependant, tous les SOC ne se valent pas. Beaucoup d’entre eux s’appuient principalement sur des alertes automatisées, avec ou sans IA et sans réelle analyse humaine. Pour une sécurité réellement orientée vers la prévention, il est essentiel de choisir une solution combinant l’expertise humaine et les outils technologiques.
Pourquoi Alticap choisit Huntress ?
Vous le savez, chez Alticap, la cybersécurité est une priorité. Protéger efficacement les sociétés exige une solution fiable, proactive et accessible. Huntress Managed EDR s’est imposé comme le choix idéal pour assurer une surveillance en continu et une réaction rapide face aux menaces.
Son approche hybride garantit une analyse précise et évite les faux positifs. Ainsi, contrairement aux outils classiques, son SOC détecte 24h sur 24h, 7jours sur 7, les comportements anormaux avant qu’une attaque ne se déclenche et peux en stopper la propagation même la nuit, même le week-end, même le nuit de Noël…
Autre atout indéniable : intuitive et légère, la plateforme consomme moins de 1 % de CPU. Son tarif abordable (environ 50 € par an et par machine) le rend accessible, même auprès de structures avec des budgets limités.
Alticap a choisi Huntress Managed EDR pour ses propres infrastructures, preuve de son efficacité.
En plus de vous fournir cette solution, nos équipes assurent audit, installation et suivi pour une cybersécurité adaptée à votre entreprise.