En 2023, une hausse alarmante de 35% des cyberattaques a été constatée. Cette augmentation est principalement attribuée à l’exploitation de failles de sécurité, exposant ainsi des entreprises et des institutions à des risques majeurs​​. 

 

Dans un monde des affaires hyperconnecté, où se mélangent infrastructures locales, services cloud et télétravail, garantir la mise à jour de vos systèmes informatiques contre toutes les menaces de cybersécurité est de plus en plus complexe. Au final, il est tout aussi important d’authentifier précisément qui accède aux données que de corriger toutes les failles de sécurité du système informatique. Au-delà de la simple politique de connexion par mot de passe, un ensemble de compétences nouvelles est nécessaire pour atteindre cet objectif. 

 

La problématique d’accès aux données de manière sécurisée

Pour les entreprises, la protection des informations sensibles est essentielle. Toutefois, assurer l’authenticité de chaque utilisateur représente un défi conséquent. Les attaques telles que l’usurpation d’identité et l’accès frauduleux menacent constamment la sécurité des données, avec environ 80 % des violations impliquant l’exploitation de mots de passe par des attaques de force brute ou des identifiants usurpés. 

 

Face à ces risques, les spécialistes de la sécurité informatique préconisent l’adoption de stratégies basées sur la détection des comportements anormaux des utilisateurs. Parmi ces méthodes, le modèle Zero Trust se distingue. Il ne fait aucune supposition sur la fiabilité des utilisateurs, même ceux déjà authentifiés. Ce principe exige une vérification constante de l’identité et des droits d’accès de chaque utilisateur, ce qui permet de détecter et de réagir rapidement aux actions suspectes. 

 

En complément, les solutions de détection et de réponse aux endpoints (EDR) offrent une surveillance en temps réel et une analyse comportementale poussée, permettant d’identifier et de neutraliser les menaces avant qu’elles ne causent des dommages. Ces technologies, intégrées dans une architecture de sécurité multicouche, offrent une défense robuste contre les cyberattaques les plus sophistiquées. 

 

 

Qu’est-ce que la gestion des identités et l’authentification ?

La gestion des identités et l’authentification garantissent que seules les personnes autorisées se connectent aux ressources, tout en protégeant votre infrastructure réseau contre les accès non autorisés. 

 

Définition du concept de gestion des identités (IDM)

Selon les prévisions, le marché mondial de la gestion des identités et des accès devrait passer de 22,9 milliards de dollars en 2024 à 34,3 milliards d’ici 2029. Soit un taux de croissance annuel moyen de 8,4 %. 

 

Le processus de gestion des identités numériques des utilisateurs inclut la création, la maintenance et la suppression des profils, notamment lors du départ d’un collaborateur, ainsi que la gérance des rôles et des accès. Ce système garantit que seules les personnes autorisées accèdent aux ressources appropriées.  

 

Les processus d’authentification

L’authentification vérifie l’identité des utilisateurs. Elle repose sur ce que l’utilisateur sait (mot de passe), ce qu’il possède (carte à puce) ou ce qu’il est (biométrie). Un rapport de The Insight Partners prévoit que le marché de l’authentification multi-facteurs atteindra 55,04 milliards de dollars d’ici 2025, contre 14,44 milliards en 2023. Ce qui représente une croissance annuelle exceptionnelle de 18.2%. 

 

Il est recommandé d’utiliser l’authentification sans mot de passe, en combinant biométrie et appareils de confiance. Cette approche réduit les risques associés aux mots de passe volés, offrant une sécurité renforcée et une expérience utilisateur améliorée. 

 

Mots de passe et 2FA : les éléments clés dans la gestion des identités et l’authentification

Pour renforce la sécurité de vos systèmes d’information, le premier point à vérifier concerne la robustesse des mots de passe. Une enquête de SplashData révèle que 123456 reste le mot de passe le plus couramment utilisé malgré les recommandations d’hygiène informatique…  

 

Pour accéder à vos outils et applications, obligez vos collaborateurs à choisir un identifiant long et complexe, comprenant des majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Pensez aussi à définir un laps de temps (souvent 90 jours) au bout duquel ils devront changer leur mot de passe. 

 

Dans un second temps, nous vous recommandons vivement d’intégrer une vérification en deux étapes dans vos solutions. En effet, Google rapporte que la 2FA bloque 99,9% des attaques automatisées. 

 

Chez Alticap, nous conseillons de privilégier l’authentification multi-factorielle via des applications comme Google Authenticator ou Authy. Ces dernières sont moins vulnérables aux attaques de type SIM swapping que les SMS. 

 

 

L’importance de l’authentification sécurisée

L’authentification sécurisée s’avère essentielle pour deux points précis : prévenir les fraudes et se conformer aux réglementations.  

 

Protection contre les fraudes 

Une authentification sécurisée réduit les risques d’accès non autorisés, de fraudes et de violations de données. Les attaques de phishing, par force brute et par ingénierie sociale sont des menaces constantes. Selon un rapport de sécurité de Verizon, 36% des violations de données impliquent l’utilisation de tactiques de phishing. 

 

Par conséquent, les experts en sécurité informatique insistent sur l’importance de l’éducation des utilisateurs en matière de sécurité. La sensibilisation aux techniques d’hameçonnage réduit considérablement les risques cyber, assurant ainsi une protection plus efficace des systèmes d’information. 

 

Conformité aux lois et réglementations

Les réglementations européennes, notamment le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), imposent des normes strictes pour la gestion des informations personnelles. Ce cadre législatif vise à protéger les droits des individus tout en garantissant la sécurité des données au sein des entreprises européennes et celles traitant des données de résidents européens. 

 

Le conseil Alticap : mettez en place des audits réguliers et des évaluations de sécurité. Ces mesures garantissent l’adhésion aux exigences réglementaires et renforcent la confiance des clients et des partenaires. 

 

 

La signature électronique : un plus pour l’authentification  

Impossible d’évoquer les problématiques (et les solutions !) d’accès et d’identification sécurisée, sans parler de la signature électronique. Un outil essentiel pour simplifier, protéger et codifier les processus administratifs.  

 

Qu’est-ce qu’une signature électronique ?

Le marché mondial des signatures électroniques devrait atteindre 39 milliards de dollars d’ici 2029, soit une croissance de 30,88 % entre 2024 et 2029. Mais qu’est-ce que c’est exactement  ? 

 

Comme son nom l’indique, la signature électronique permet de signer des documents numériquement, avec une valeur légale équivalente à celle d’un paraphe manuscrit. Elle se décline en signature : 

  • Simple : permet de signer un document numériquement sans vérification approfondie de l’identité du signataire. Elle est généralement utilisée pour les transactions quotidiennes à faible risque, comme les accords internes d’entreprise.
     
  • Avancée : la signature est liée de manière unique au signataire, capable de l’identifier formellement, et toute modification ultérieure du document doit être détectable.
     
  • Qualifiée : de valeur égale à une signature manuscrite, elle nécessite l’utilisation d’un dispositif sécurisé et doit être émise par un prestataire de services de confiance reconnu. Les signatures qualifiées sont principalement utilisées dans des transactions qui exigent une conformité stricte à des normes de sécurité élevées. 

 

Les avantages de la signature électronique en entreprise

Premièrement, les entreprises qui utilisent des signatures électroniques constatent une réduction de 85% des coûts associés au traitement des documents. En parallèle, le délai d’exécution des contrats est raccourci de 15 jours, en moyenne, et la productivité s’améliore de 37 % grâce à l’e-signature. 

 

D’un autre côté, la signature électronique offre une sécurité accrue en vérifiant l’identité du signataire et l’intégrité du document.  

 

Enfin, l’e-signature est écologique. Elle évite l’utilisation du papier et les déplacements physiques, ce qui contribue à la responsabilité environnementale des entreprises. Ces aspects améliorent la confiance des clients et partenaires, forgeant une image d’entreprise moderne et consciente des enjeux actuels. 

 

 

Comment intégrer la signature électronique ? 

Pour intégrer efficacement la signature électronique, il est essentiel de choisir des solutions reconnues pour leur fiabilité et leur compatibilité avec les systèmes d’entreprise existants.  

 

Chez Alticap, nous utilisons Yooz, une solution parfaitement intégrée aux logiciels Sage 100 et Sage 1000, qui automatisent le processus de signature en respectant les normes de conformité.  

 

L’intégration de ces solutions dans les flux de travail existants est un enjeu majeur pour faciliter l’adoption par les utilisateurs et optimiser l’efficience des processus. Cette approche assure une transition fluide vers le numérique tout en soutenant la productivité et la sécurité documentaire de l’entreprise. 

 

 

Renforcer la sécurité des données dans votre PME, c’est possible grâce à la gestion des identités, l’authentification et l’utilisation stratégique de signatures électroniques. Ces pratiques éprouvées vous protègent efficacement contre les fraudes et les cyberattaques.

 

Êtes-vous prêt à relever les défis de la sécurité informatique en adoptant des solutions innovantes ? Pourquoi ne pas explorer les solutions sur-mesure que les experts d’Alticap peuvent vous proposer ? Contactez-nous et faites un pas de plus vers une sécurité renforcée !